La Banque du Canada (BdC) a dévoilé un rapport de 13 pages intitulé « Compatibilité incitative sur la blockchain » cela conclut que le double investissement dans la technologie du grand livre ouvert est « irréaliste ».
Jonathan Chiu, du Département de la gestion financière et des banques de la Banque du Canada, et Thorsten V. Koeppl, du Département d'économie de l'Université Queen's, ont rédigé l'étude. Ils analysent la probabilité d'une double dépense en se concentrant sur les attaques de 51 % et le protocole de preuve de travail.
Chiu et Koeppl soulignent que la principale innovation de la technologie blockchain consiste à rendre les utilisateurs - et non les institutions ou les gouvernements - responsables du système.
« Par souci de simplicité, nous avons modélisé l'exploitation minière secrète comme une course exponentielle pour chaque mise à jour contre un groupe de mineurs honnêtes », disent les chercheurs. « Afin de doubler les dépenses, un utilisateur a dû gagner la course N fois d'affilée, mais garder son résultat secret. Ce n'est pas tout à fait exact lorsque l'on examine les protocoles de PoW utilisés pour la technologie de blockchain. »
Après une analyse minutieuse de toutes les possibilités, ils disent que « d'un point de vue économique, cela exige qu'un mineur malhonnête ait des poches profondes et qu'il soit neutre pour le risque. Ces hypothèses ont tendance à être irréalistes et, dans la pratique, les utilisateurs ont peu d'incitations économiques à lancer une telle attaque, surtout lorsque l'investissement informatique des autres mineurs est important ».
La nouvelle étude réfute une déclaration de James Chapman, directeur principal de la recherche de la BdC, qui a remis en question l'efficacité et la sécurité de la technologie blockchain dans les institutions bancaires.
Disclaimer: The views and opinions expressed by the author should not be considered as financial advice. We do not give advice on financial products.