L'empreinte carbone de Bitcoin est la même que Las Vegas. Bitcoin a une empreinte carbone égale à celle de Las Vegas, selon les scientifiques.
Les Boffins de l'Université technique de Munich (TUM) ont compris que la crypto-monnaie la plus dominante au monde est responsable de pomper environ 22 mégatons de dioxyde de carbone chaque année — le même montant que la fameuse maison américaine de casinos 24 heures.
Les chercheurs de TUM ont analysé des masses de données telles que les adresses IP des « mineurs » Bitcoin qui mangent de grandes quantités d'électricité pour récolter des morceaux de la crypto-monnaie.
Les mineurs configurent leurs machines pour résoudre diverses énigmes mathématiques afin d'exécuter des transactions à récompenser avec Bitcoins, mais le coût de l'électricité pour le faire peut souvent l'emporter sur la valeur de la pièce elle-même.
Ceci, dit l'équipe de recherche TUM dans un article de Coin Rivet pour le Daily Express, pose la question de savoir quel effet Bitcoin a sur le changement climatique. Bitcoin représente plus de la moitié de toutes les transactions de crypto-monnaie dans le monde, ce qui signifie que les chiffres choquants produits par les scientifiques allemands pourraient facilement être doublés.
« La consommation d'énergie de Bitcoin ne peut être que la pointe de l'iceberg », explique le rapport du chercheur principal Christian Stoll.
« Y compris les estimations pour trois autres crypto-monnaies ajoute 30 TWh à notre estimation annuelle pour Bitcoin.
« Si nous supposons une corrélation avec la capitalisation boursière et que nous ne considérons que des devises exploitables, cela double plus de la consommation d'énergie que nous estimons pour Bitcoin. »
L'utilisation de l'énergie pour l'exploitation minière Bitcoin à elle seule est l'équivalent de la puissance de sortie du Sri Lanka, confirme le document.
Stoll conclut : « La participation au processus de validation de la blockchain bitcoin nécessite du matériel spécialisé et de grandes quantités d'électricité, ce qui se traduit par une empreinte carbone significative. »
C'est une préoccupation qui a soulevé les sourcils au sein du groupe de campagne environnementale Greenpeace.
« La dernière analyse de l'empreinte énergétique de Bitcoin réaffirme ce qui a été bien documenté précédemment - la nature énergétique de l'exploitation minière bitcoin entraîne une nouvelle demande importante d'électricité, en particulier dans des pays comme la Chine et la Corée, qui restent fortement tributaires des combustibles fossiles », a déclaré Gary Cook, Greenpeace Analyste principal du secteur de la TI.
« Si Bitcoin et d'autres crypto-monnaies espèrent maintenir leur licence sociale dans un monde qui est de plus en plus poussé à l'action par l'urgence climatique, non seulement il doit y avoir des changements dans le modèle de » Preuve of Work » pour rendre l'exploitation minière beaucoup moins gourmande en énergie, mais l'exploitation minière doit également être limitée aux endroits où l'exploitation minière est alimenté par des sources d'électricité renouvelables et ne suscite pas une nouvelle demande de combustibles fossiles. »
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